Nous utilisons aujourd’hui abusivement le mot « politique ».
Dans sa définition initiale, la politique est la capacité à développer une vision et un projet avec les citoyens, au bénéfice de la vie de chacun et de tous dans la cité.
Mais nous avons substitué à cette définition initiale des visions de court terme et trop souvent des querelles intestines assorties de « petites phrases » qui ne cessent de rebondir les unes sur les autres, au fil des jours qui passent.
Les médias disent souvent, sur un ton entendu, parfois fataliste, parfois gourmand, en commentant telle ou telle joute verbale ou telle ou telle posture : « C’est la politique ! ». Non, ce n’est pas de la politique !
Nous méritons tous mieux, y compris celles et ceux qui sont aujourd’hui engagés en politique. Ce sujet a à voir avec ce que signifient, aujourd’hui, les mots « hiérarchie », « diriger », « exercer le pouvoir », à l’échelle de la société comme à celle des entreprises et des institutions. Il a également à voir avec la vie, la conscience et l’univers. Ce que nous en savons et leurs parts de mystère et d’inconnu qui nous échappent. La politique a à voir avec le projet que nous souhaitons pour l’humanité, sur la planète Terre.
Un souffle nouveau pourrait être en train de se lever. Il fait vibrer les mots confiance, transparence, bienveillance, et transformation, autant que conscience de nos interdépendances et coopération, et, en même temps, responsabilité, pragmatisme, et efficacité… Serait-ce possible ? Rêvons et surtout agissons !