Pandémie, confinement, et illusions multidimensionnelles

En cette période de confinement, je suis très sensible aux posts pleins d’humour. Certains me font vraiment, mais alors vraiment, rire. Merci ! Merci aussi pour toutes ces musiques, nostalgiques ou joyeuses, belles. 

Je suis également sensible à tous les posts émouvants qui réveillent l’empathie et la compassion, pour les sans-abris, les femmes battues, les enfants maltraités, ou encore les drames, ailleurs, au-delà de l’épidémie actuelle. Avec vous de tout cœur, par la pensée, que puis-je faire d’autre…

Je suis captivée par le théâtre médiatico-politique stupéfiant et l’absurdité de la situation actuelle, avec son florilège de décisions de non-sens qui oscillent entre technocratie, enjeux financiers et serment d’Hipocrate, et avec ses pénuries, de masques notamment, pénuries soi-disant expliquées mais pourtant inexplicables.

Je remercie toutes celles et ceux, économistes et journalistes sérieux, qui nous expliquent ce à quoi pourra ressembler économiquement « l’après », et ce n’est pas gagné. Mais notre créativité citoyenne aura l’opportunité de reprendre le pouvoir ! Haut les cœurs, tout va devenir possible, je m’en réjouis ! 

Je me passionne encore plus en regardant, avec délectation je l’avoue, les vidéos de tous les lanceurs d’alerte qui œuvrent dans le domaine de l’investigation, que la pensée unique qualifie bien trop hâtivement de complotiste.
Je les remercie pour leurs recherches, pour la hauteur de vue qu’ils nous invitent à prendre, pour nous donner à voir la toile marchandisée dans laquelle nous ressemblons à la proie de l’araignée, toutes et tous confinés dans nos appartements et nos maisons, 3 milliards tout de même. 
Ces lanceurs et lanceuses d’alerte parlent d’enjeux financiers planétaires, d’une poignée de décideurs, d’agenda pour l’humanité, de vaccinations numérisées, de puces rfid, et de bien d’autres choses encore que l’on ne voit pas au premier coup d’œil. 

Et puis, à un moment donné, j’arrête de regarder ces films qui se jouent sous mes yeux. Il y en a bien d’autres. Dans le foisonnement des images et des messages, je ne capte que ceux qui attirent mon attention ou mon intuition, ceux que mes filtres me permettent de décoder. Tout plein d’autres échappent à ma vue, à ma sensibilité, et à mon entendement, j’en ai conscience. 

Et là je me dis : qu’importe que je voie tout, que je comprenne tout. Ou que je ne voie rien, que je ne comprenne rien. Tout cela n’est que forme vibratoire momentanée, cristallisations temporaires, jeux de force éphémères, illusions diverses et d’autant plus multidimensionnelles qu’elles semblent alimentées par un gigantesque processus de transformation. De ma propre transformation. Car tous ces films, ces images et ces messages parlent de moi-même avant tout. Ils sont le reflet de ce qui se joue en moi-même en ce moment-même. C’est pour cela qu’ils m’attirent, c’est pour cela que je les capte. 

Le confinement m’invite à les identifier, les apaiser, et les transmuter. A un certain niveau de réalité, ils vont continuer d’exister, leurs égrégores continueront de vibrer si d’autres les nourrissent. Mais si, moi, je ne m’y accroche pas, je peux dès maintenant m’en servir comme d’un escalier, pour m’élever et aller rechercher, en me hissant sur la pointe des pieds, l’étoile qui m’a toujours guidée. Cette étoile qui me disait déjà lorsque j’étais petite : 
– « Deviens qui tu es. » 
Ou encore : 
– « Tu es déjà celle que tu seras ». (Cela marche aussi, m’a dit mon étoile, pour la phrase : « Tu es déjà celui que tu seras. » 😉)
Je suis. 
Ou plutôt, je monte, marche après marche, l’escalier qui m’y conduit, en écoutant les anges de la vie me souffler doucement et tendrement dans l’oreille : « Tout va bien, aie confiance, tu es sur le bon chemin, car c’est ton chemin. » 
Alléluia, nous sommes sur le bon chemin ! Au-delà de l’agitation et des illusions….

Et pour le plaisir, seulement le plaisir, je replonge alors dans quelques posts rigolos, quelques articles décalés, ou quelques vidéos en apparence déjantées ! 😉

Publié par Laurence Baranski

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